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Après sept ans de bras de fer avec la justice suédoise, qui avait ouvert une enquête sur un viol présumé attribué au lanceur d'alerte, les charges ont été abandonnées. Julian Assange sera toutefois arrêté s'il quitte l'ambassade d'Equateur à Londres.
«La Suède a abandonné ses charges contre Julian Assange et va révoquer son mandat d'arrêt», a annoncé WikiLeaks sur son compte Twitter le 19 mai. L'information a été confirmée par la justice suédoise.
Background:
«Le Procureur général Marianne Ny a décidé aujourd'hui [le 19 mai] d'annuler l'enquête préliminaire au sujet d'un viol présumé concernant Julian Assange», a ainsi déclaré le bureau du Procureur dans un communiqué cité par Reuters.
Le fondateur de WikiLeaks, engagé dans un bras de fer avec la justice suédoise depuis sept ans, durant lesquels il a toujours clamé son innocence, a publié une photo de lui, tout sourire, sur Twitter.

Il sera tout de même arrêté s'il quitte l'ambassade
La police britannique, citée par Reuters, a toutefois précisé que Julian Assange serait arrêté s'il sortait de l'ambassade d'Equateur à Londres, où il vit réfugié depuis 2012 pour échapper à l'extradition vers la Suède, dont il craint qu'elle pourrait ensuite le livrer aux Etats-Unis.
Les autorités britanniques ont elles refusé de révéler si elles avaient ou non reçu un mandat d'arrêt des Etats-Unis contre Julian Assange.
Les autorités américaines enquêtent en effet sur WikiLeaks depuis 2010, après la publication par le site de milliers de documents confidentiels issus de la diplomatie et de l'armée des Etats-Unis.
En avril, le Procureur général américain Jeff Sessions avait assuré que l'arrestation du lanceur d'alerte serait une «priorité» du gouvernement de Donald Trump.
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